Le Gala des Lauriers de la Gastronomie Québécoise est une formidable initiative pour faire rayonner les talents d’ici dans les différentes sphères de notre culture culinaire et ce, de la terre à la table.
Le but de la soirée est d’offrir un brin de reconnaissance aux gens qui amènent du bonheur dans nos vies. Que ce soit le pain d’un artisan boulanger qu’une aventure gastronomique propulsé par l’équipe d’un chef talentueux, le gala souligne le travail exceptionnel de personnes passionnées par leur métier.
La 2e édition
La deuxième édition s’est déroulé à l’Arsenal, une vaste galerie d’art contemporain, un lieu idéal pour accueillir les 1000 convives de la brigade venus célébrer notre culture gastronomique. Christian Bégin a repris du service pour animer cette soirée et remettre 17 prix en 2 heures top-chrono, un défi propulsé par le chef Daniel Vézina et animateur de l’émission Les chefs.
Christian Bégin assis sur une caisse de lait; un clin d’oeil aux conditions de travail en cuisine. À la fois à titre de membre de la Brigade et de média, j’ai participé au Gala avec enthousiasme pour discuter avec les acteurs de la gastronomie, connaître les grands gagnants et participer au souper de type « Staff Meal ».
Au delà des gagnants, le Gala est une occasion de découvrir parmi tous les finalistes, des artisans, producteurs et acteurs de la restauration qui font vibrer la gastronomie aux quatre coins de la province.
Un jury d’exception
« À travers le long processus qui a mené à la célébration de ce soir, j’aurais voulu récompenser tout le monde tellement nos artisans ont élevé la qualité du travail qui se fait au Québec. » Stelio Perombelon, président du Jury.
Je partage cet avis car les finalistes auraient mérités de gagner. Mais on ne réalise pas un gala sans déterminer des gagnants! Voici donc les événements phares de la deuxième éditions des Prix Lauriers.
Un chef inspirant
Crédit photo: Lyne Pedneault Mission Cuisine Urbaine
J’ai rencontré le chef Stéphane Modat durant le cocktail précédent le gala. Il m’a présenté fièrement son t-shirt inspiré par la reproduction de la carte de hockey Alain Côté des Nordiques de Québec par l’artiste Pierre Bouchard. Rien ne laissait présager que je faisais la conversation avec le meilleur chef de l’année 2019, hormis le fait que Stéphane fait partie des chefs les plus talentueux que je connaisse.
Le staff meal
Le gala est une occasion en or pour discuter avec mes idoles tel que Stelio et Colombe. Cette dernière avait revêtu un accoutrement de circonstance pour le « Staff Meal ». La meilleure chef des prix Lauriers de 2018 s’est littéralement servi d’un rouleau de papier brun pour réaliser une robe de gala éphémère! Un beau moment de folie de la part de la dynamique Colombe du restaurant Chez St-Pierre, dans le village du Bic dans la région Bas St-Laurent.
Le FoodCamp de Québec a remporté la palme du meilleur événement gastronomique. Je connais très bien ce « camping épicurien » puisque j’ai participé à six éditions du FoodCamp (mes compte-rendu, dont le portait des femmes-chefs Colombe et Fisun) où j’ai eu l’occasion de rencontrer les meilleurs chefs et artisans de la gastronomie.
Yann Latouche, qui a repris en 2017 le concept original créé en 2012 par Francis Laplante, Louis Turmel et Stéphanie Léveillé, a souligner leurs contributions ainsi qu’aux chefs Baptiste Peupion, Stéphane Modat et le bénévole Stéphane Gadbois.
Le prix hommage au chef Jean-Paul Grappe a été remplis d’émotions avec les témoignages de Liza Frulla, Pasquale Vari, Danny St.Pierre et Colombe St-Pierre.
Un repas concocté par des chefs
Un petit intermède a été offert durant le dévoilement des gagnants. Ainsi le Taco Lightspeed a été offert au public et préparé avec amour par l’équipe du Grumman 78 qui a rapporté le prix Laurier Foodtruck de l’année 2019.
Relish à la rhubarbe, gravlax de flétan, crème de piment poblano et persil, le tout servi sur une tostada frite faite maison.
Plusieurs prix ont suscité de l’enthousiasme comme celui de la meilleure pâtissière Stéphanie Labelle, Pâtisserie Rhubarbe.
L’initiative Fourchette bleue du musée Exploramer de Sainte-Anne-des-Monts qui a pour objectif de valoriser les espèces méconnues de la mer a reçu la palme de l‘entreprise de l’année. Le prix du tourisme gourmand a été décerné aux Jardins de Métis (Grand-Métis). Tous ces prix donnent le goût d’explorer cette belle région du Québec.
Les producteurs de l’année
Les producteurs de l’année sont Suzanne Dufresne et Daniel Gosselin (Au Gré des Champs, Saint-Jean-Sur-Richelieu) qui se définissent comme des fermiers. Le prix Artisan de l’année a reconnu le travail de Michael Marler et Véronique Hupin (Domaine Les Pervenches, Farnham)
La région de Kamouraska a remporté le prix Boulanger de l’année avec Jochen Niemand.
La meilleure Sommelière a été Véronique Rivest (Soif Bar à Vin, Gatineau), tandis que la Mixologue ou bartender de l’année Émile Archambault (Le Petit Mousso, Montréal). L’expérience au restaurant ne serait pas la même sans un excellent service en salle, le prix a été décerné à Denis Lessard (Le Serpent, Montréal)
Prix hommage
Au cours du gala, l’animateur Christian Bégin a aussi rendu hommage aux grands disparus de la dernière année dans le monde de la gastronomie, dont Paul Bocuse, Joël Robuchon, Anthony Bourdain et la regrettée critique gastronomique du Soleil, Stéphanie Bois-Houde.
Le public a « encore » choisi Ricardo pour une deuxième année consécutive.
La révélation de l’année a été accordé au chef Benjamin Mauroy-Langlais du Petit Mousso, next door du restaurant d’Antonin Mousseau-Rivard.
Le bar à vin Mon lapin a récolté le prestigieux prix du restaurant de l’année, avec le jeune chef Marc-Olivier Frappier, la chef Jessica Noël et la sommelière Vanya Filipovic.
Moments de complicité
Il y a eu un moment de complicité entre John Winter Russell (Restaurant Candide) et David Mc Millan, ce dernier a remporté le prix du rayonnement de la culture culinaire pour l’ensemble de leur oeuvre, avec Frédéric Morin qui compte notamment Joe Beef et Vin papillon.
Crédit photo: Lyne Pedneault Mission Cuisine Urbaine
Le staff meal
Le staff meal a été sous le signe de la décadence comme l’avait annoncé Antonin Mousseau-Rivard à l’émission Tout le monde en parle
Crédit photo: Lyne Pedneault Mission Cuisine Urbaine.
Le bar de mer proposé par l’équipe de Colombe Saint-Pierre regorgeait d’arrivage du jour des côtes du Saint-Laurent, du loup-marin et des poissons fumés du Fumoir d’Antan.
La cuisine d’Antonin proposait des légumes de garde et pousses du printemps de la Ferme des Quatre-Temps, du porc de Beaurivage, du dindon du Québec, des fromages de la Laiterie de Charlevoix, des charcuteries de Fou du Cochon et Aliments Viens et des pains des boulangeries Automne, Merci La Vie et Hol Kelsten.
Crédit photo: Lyne Pedneault Mission Cuisine Urbaine.
Le bar à sundae de Patrice Demers était débordant de saveurs avec de la crème glacée molle et des garnitures sucrées avec des produits fantastiques Miels d’Anicet, Érable du Québec, Cassis Monna et filles, Brasserie Auval, La Transformerie.
La table tout chocolat de Cacao Barry !
Voilà j’ai littéralement été en mission à l’arsenal pour le Gala à titre de Média et membre de la Brigade des Lauriers.
J’ai réalisé qu’au fil du temps, faire valoir le travail des chefs et des produits d’ici est devenu la signature de mon site Mission Cuisine Urbaine.
C’est à travers le défi culinaire #AtelierDanielVézina, les recettes de livres de cuisine, les sorties aux restaurants, les rencontres avec les producteurs des marchés et les présentations lors des différents festivals gastronomiques que je me suis donné cette mission extraordinaire.
Bravo aux chefs et artisans de la gastronomie!
#Lauriers2019 #PrixLauriers
Merci à l’équipe de Roy-Turner pour l’accréditation média. J’ai assumé les frais relatifs au Gala, dont le formidable Staff Meal avec le tarif de membre de la Brigade.